Situé près d'Aix-en-Provence, le Camp des Milles a connu l’internement de nombreux intellectuels et artistes, dont Max Ernst en 1939. L'exposition à l'Hôtel de Caumont témoigne de cette expérience tragique de sa vie. En explorant le Camp des Milles, les visiteurs peuvent comprendre les conditions de détention et la résistance face à la déshumanisation imposée aux artistes internés. C'est une occasion de retracer l’itinéraire de l’artiste pendant la Seconde Guerre mondiale et de comprendre l'impact sur son œuvre face à l'oppression nazie. Ne manquez pas cette opportunité de découvrir ce pan de l’histoire documenté dans l'exposition actuelle à l'Hôtel de Caumont et au Site-mémorial du Camp des Milles. Une visite sur l'un des sites offre un tarif préférentiel sur l'autre.
Max Ernst, bio express
Artiste érudit et prodigieux expérimentateur, Max Ernst traverse le siècle des avant-gardes avec une insatiable soif de création et laisse derrière lui une œuvre complexe et très personnelle. Artiste associé au groupe dada et au surréalisme, il suit un itinéraire personnel en se détachant des modalités du groupe et réalise des œuvres visionnaires et pleines de lucidité. À travers près de 120 œuvres, cette exposition revient sur les traces de ce génie créateur en tant que personnalité libre et singulière, et met notamment à l’honneur le lien étroit qu’il entretenait avec la nature, le jeu, la magie et la liberté.
Si la portée de son œuvre reste encore méconnue du grand public, l’extravagance et la polysémie de la production de Max Ernst sont impressionnantes. Né en Allemagne, il crée en 1919 une communauté Dada à Cologne avant de rejoindre Paris où il participe dès le départ au développement du surréalisme d’André Breton. Il crée de nombreux collages et invente de nouvelles techniques, comme le frottage - qui consiste à passer une mine de plomb sur un papier posé sur des surfaces rugueuses. Après avoir été interné au début de la Seconde Guerre mondiale non loin de l’Hôtel de Caumont (au Camp des Milles d’Aix-en-Provence), Max Ernst fuit la France et se réfugie aux Etats-Unis. Il rentrera en France en 1953 et continuera de travailler intensément la peinture, le dessin, la sculpture et l’orfèvrerie.
Max Ernst n’aura eu de cesse de se réinventer tout au long de sa carrière. Son œuvre est nourrie de philosophie, de psychanalyse, de science, d’alchimie, de l‘histoire de l’art, de littérature et de poésie. Cette exposition se concentre sur les grands thèmes des mondes créés par Max Ernst en illustrant la récurrence des thématiques qui traversent son œuvre. Une section centrale de l’exposition fait recours aux quatre éléments – l’eau, l’air, la terre et le feu – qui, selon la tradition philosophique ancienne et l’alchimie, composent l’ensemble de la matière du monde naturel.
L’univers de l’artiste déconcerte et étonne. Grand intellectuel et artiste humaniste – au sens néo-Renaissance du terme -, il défie continuellement la perception en combinant la logique et l’harmonie formelle avec des énigmes insondables, tandis que l’onirisme et le fantastique coexistent pour créer des paysages aux mystères impénétrables. Forêts de pierres, animaux chimères, masques incarnés ou oiseaux anthropomorphes, la beauté énigmatique et parfois même ironique des œuvres de Max Ernst nous plonge dans l’extravagance de ses mondes, magiques et libérés.
Cette exposition bénéficie notamment de prêts exceptionnels du Centre Pompidou, de la Tate, du Guggenheim Venise, du Musée Cantini, du Max Ernst Museum de Brühl et de nombreux collectionneurs privés souhaitant garder leur anonymat.
Si la portée de son œuvre reste encore méconnue du grand public, l’extravagance et la polysémie de la production de Max Ernst sont impressionnantes. Né en Allemagne, il crée en 1919 une communauté Dada à Cologne avant de rejoindre Paris où il participe dès le départ au développement du surréalisme d’André Breton. Il crée de nombreux collages et invente de nouvelles techniques, comme le frottage - qui consiste à passer une mine de plomb sur un papier posé sur des surfaces rugueuses. Après avoir été interné au début de la Seconde Guerre mondiale non loin de l’Hôtel de Caumont (au Camp des Milles d’Aix-en-Provence), Max Ernst fuit la France et se réfugie aux Etats-Unis. Il rentrera en France en 1953 et continuera de travailler intensément la peinture, le dessin, la sculpture et l’orfèvrerie.
Max Ernst n’aura eu de cesse de se réinventer tout au long de sa carrière. Son œuvre est nourrie de philosophie, de psychanalyse, de science, d’alchimie, de l‘histoire de l’art, de littérature et de poésie. Cette exposition se concentre sur les grands thèmes des mondes créés par Max Ernst en illustrant la récurrence des thématiques qui traversent son œuvre. Une section centrale de l’exposition fait recours aux quatre éléments – l’eau, l’air, la terre et le feu – qui, selon la tradition philosophique ancienne et l’alchimie, composent l’ensemble de la matière du monde naturel.
L’univers de l’artiste déconcerte et étonne. Grand intellectuel et artiste humaniste – au sens néo-Renaissance du terme -, il défie continuellement la perception en combinant la logique et l’harmonie formelle avec des énigmes insondables, tandis que l’onirisme et le fantastique coexistent pour créer des paysages aux mystères impénétrables. Forêts de pierres, animaux chimères, masques incarnés ou oiseaux anthropomorphes, la beauté énigmatique et parfois même ironique des œuvres de Max Ernst nous plonge dans l’extravagance de ses mondes, magiques et libérés.
Cette exposition bénéficie notamment de prêts exceptionnels du Centre Pompidou, de la Tate, du Guggenheim Venise, du Musée Cantini, du Max Ernst Museum de Brühl et de nombreux collectionneurs privés souhaitant garder leur anonymat.
Info+
Hotel de Caumont
3, rue Joseph Cabassol
13 100 Aix-en-Provence
Du 1er juillet au 8 octobre 2023
Tous les jours : 10h-19h
Dernière entrée 30 minutes avant la fermeture.
3, rue Joseph Cabassol
13 100 Aix-en-Provence
Du 1er juillet au 8 octobre 2023
Tous les jours : 10h-19h
Dernière entrée 30 minutes avant la fermeture.